La réintroduction de la culture du pistachier en Provence
La rencontre de Provençaux
La réintroduction de la culture du pistachier en Provence et la création de l’Association Pistache en Provence commence par la rencontre entre des Provençaux, passionnés d’agriculture et d’économie régénératrice : Georgia Lambertin, première agricultrice ayant mené́ des recherches et des expérimentations variétales sur ses terres du Vaucluse; Jean-Louis Joseph, qui l’a tout de suite accompagnée dans ses recherches; André Pinatel, agriculteur engagé sur de multiples filières, ayant déjà̀ porté des projets autour de l’olivier et de l’amandier; Alexis Bertucat, Président d’Act for Planet, association qui promeut l’agriculture régénérative et agit pour protéger la biodiversité; et Olivier Baussan, Président de Territoire de Provence, groupement d’entreprises agroalimentaires qui entretiennent un lien essentiel avec le terroir et les agriculteurs qui le font vivre.
Comme aucune donnée sur le pistachier n’était répertoriée en France, tout était à reconstruire. C’est donc pour apprendre sur ses modes de culture que les fondateurs de cette association ont parcouru l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Turquie et la Tunisie.
Un quintet complété́ par près de 150 actifs du secteur agricole qui ont également adhéré́ à cette initiative, en parallèle du soutien de la chambre d’agriculture du Vaucluse et de la région Sud.
Nous assistons à l’émergence et la structuration d’une filière : des pépinières à la mise en marché, en passant par l’expérience technique en culture et post-récolte jusqu’à la création d’un syndicat France Pistache en 2021.
Cette initiative, portée par agriculteurs, bénévoles et partenaires, s’est donnée une mission : réintroduire la culture de la pistache en France. Avec près de 500 ha implantés depuis 2018, l’objectif est de co-construire une filière en produisant une pistache agroécologique et d’arriver à 2000 hectares d’ici 2035.
Ces provençaux passionnés se sont donnés une mission : réintroduire la culture de la pistache en France. Avec près de 500 ha implantés depuis 2018, ils souhaitent arriver à 2000 hectares d’ici 2035.